Bienvenue dans le sud-ouest ! Vous venez à Pau pour aller voir le Tour de France ou le Championnat du monde des véhicules de tourisme, prier à Lourdes, vous ressourcer à la montagne. Mais la région possède d’autre talents que nous vous laissons découvrir…

 

Pau et sa région, les mots-clés en 2014

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État des lieux prospectif

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Pau 2030, la sportive

En 2030, Bordeaux et Toulouse ont atteint le million d’habitants. Temps de trajet, embouteillages, coût de l’immobilier et prix au quotidien : la qualité de vie s’y est dégradée. Et le Pays basque ne fait pas mieux. Dans le Sud-ouest, Pau est la ville qui tire son épingle du jeu. Elle est restée calme et accessible en renforçant son image touristique, et sportive et en sachant offrir tout ce que l’on peut attendre d’une grande ville.

2014 fut une année charnière pour la capitale du Béarn avec le lancement du projet des 5 vallées, des programmes immobiliers près du Parc des expositions, la création d’une zone d’activités hippiques autour du Domaine de Sers et, bien sûr, l’élection de François Bayrou. Pau réussit alors à doper son tourisme, culturel, mais surtout sportif, notamment en devenant ambassadrice du « tourisme de l’eau », sous toutes ses formes : ski, canoë-kayak, thermes, pêche, expositions culturelles, randonnées pédestres (visite des cascades, sources, etc.).

Tout en conservant cette ligne directrice, le nouveau maire souhaita que sa ville demeure une référence pour ceux qui veulent travailler dans une ville de 200 000 habitants en bénéficiant d’espace, de nature et d’un maximum d’équipements. Dans ce but, et pour ne prendre aucun risque politique, il favorisa massivement la pratique de la concertation, ce qui eut des conséquences positives dans le secteur économique du buffet : traiteurs, fabricants de pâté, viticulteurs…

Ce premier coup de pouce fut le point de départ d’une percée vitivinicole, lorsque le milieu du vin s’associa à celui, omniprésent, du tourisme. Pour se distinguer du hangar pathétique de la banlieue de Toulouse, Pau créa sa Haute maison des vins du Sud-ouest en plein centre-ville, tout en aménageant une terrasse panoramique sur les contreforts du Jurançon. La qualité des vins de Madiran, Béarn, Pacherenc du Vic-Bilh, Jurançon, Irouléguy, Côtes de Saint-Mont ou Tursan gagna ainsi en reconnaissance sur l’ensemble des marchés français et européen. La fac de Pau devint même réputée en matière d’œnologie, concurrençant celle de Bordeaux et, surtout, celle de Toulouse (cette dernière ayant de récurrents problèmes sanitaires, eu égard à la qualité du vin à disposition). Pour attirer les gens qui ne connaissent rien au vin mais apprécient fraicheur et goût sucré, Pau dû également devenir ambassadrice du Tariquet et autres vins d’été. L’un des anciens urbanistes de deux degrés, s’installa alors là-bas et y fit fortune en inventant le blanc-framboise et le blanc-goyave, surfant ainsi sur la vague amorcée par le rosé-pamplemousse.

Ces (regrettables) compromissions eurent pour principale préoccupation le réconfort de l’effort, résolument sportif, que la plupart des touristes venaient produire à Pau. Car la cité du sport ne cessa de gagner ses titres de noblesse, entre ascensions pyrénéennes, terrains de rugby, piscines, domaines skiables, stade d’eaux vives, salles de basket et autres activités équestres dépassant largement le cadre des Haras nationaux de Gelos. Des professionnels venant parfaire leur préparation, aux touristes dynamiques en passant par les habitants en bonne santé profitant du meilleur réseau d’équipements sportifs de proximité, Pau acquit rapidement le titre de capitale française du sport.

Surfant sur cette enviable réputation, elle se permit, dans les années 2020, de relancer la construction d’écoquartiers (concept peu à peu décrédibilisé au cours des années 2010) sous le nom de « villages olympiques ». Les touristes y profitent de leurs vacances pour vivre à la dure. L’hiver, quand il neige et qu’il n’y a plus assez d’énergie solaire pour se chauffer, ils y retrouvent la convivialité des feux de cheminées. Une concession au confort que ne se permettraient pas les Palois, insensibles aux lignes de bus-tram créées de 2013 à 2020 et plus que jamais fidèles à leur voiture.

 

Le projet

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Pau 2030 : la carte postale

 

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Témoignages

Mon prédécesseur avait tout misé sur le sport et le tourisme et c’est une bonne chose. Je continue sur cette voie.

André Caballo. Maire depuis 2026, ancien jockey. 12 Avril 2030

Après le footing du matin, les gens préfèrent prendre leur voiture plutôt que de prendre le tramway, qui n’a jamais fonctionné d’ailleurs…

Enzo Estanguet. Employé du stade d’eaux vives. 13 Mars 2030

C’est vrai que j’ai eu de la chance de m’installer ici. Pau m’a offert l’opportunité de faire connaître mes blanc-framboise et blanc-goyave à la France entière.

Harold. PDG de l’entreprise Blanc-Demoiselle. 5 Mai 2030

 

 

Vous pouvez nous laisser des commentaires sur cet article ou sur Pau juste en dessous. Si vous avez des anecdotes ou des témoignages plus approfondis, n’hésitez pas à nous en faire part en contactant directement Harold (h.estavel@deuxdegres.net). Vous pouvez également remplir notre questionnaire sur l’atmosphère qui règne dans la ville ou dans l’une de ses congénères.

 

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